Priorité 2 : La sécurité alimentaire via le développement économique durable de l’aquaculture et des marchés
Espace de débat dédié à la priorité 2
La France est historiquement en avance sur la sélection génétique des espèces aquacoles, du fait d'une collaboration étroite entre recherche (INRAE, Ifremer) et sélectionneurs (en particulier via le SYSAAF, Syndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français). La domestication et la sélection génétique des cheptels permettent des améliorations durables de la résistance aux maladies, de l'efficacité alimentaire, le la qualité des produits, de l'adaptation des animaux à l'élevage. Travailler sur de nouveaux caractères, renforcer les capacités de sélection adaptés aux différents types d'entreprises est essentiel pour maintenir et développer ce fer de lance de l'aquaculture française (la France possède plus du tiers des programmes de sélection aquacole en cours au niveau européen) qui permet des progrès à la fois sur la compétitivité, sur l'environnement (via de moindres émissions et utilisations de produits de traitement) et sur le développement d'un savoir-faire de haut niveau.
Réponse :
Le FEAMP a permis de soutenir le financement de projets sur la sélection génétique, via l’innovation, dont l’avance en France est un réel atout. Le soutien à l’innovation se poursuivra dans le programme opérationnel du FEAMPA. Par ailleurs l’innovation est bien prise en compte dans la révision du plan national stratégique aquacole. L’actualisation de ce plan stratégique servira notamment à justifier la manière de soutenir l’aquaculture via le futur FEAMPA. L'attention des Régions devra être attirée sur ce point. En effet, les régions gèrent sur la programmation actuelle certaines mesures du FEAMP. La répartition des compétences pour le futur FEAMPA reste globalement la même. Les Régions assureront par ailleurs le paiement des aides qu’elles mettront en oeuvre.
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1 commentaire
Je rejoins parfaitement la proposition. La domestication et la sélection génétique permet l'amélioration de la durabilité, de la compétitivité de la France mais aussi du bien-être des poissons en condition d'élevage.
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