Priorité 2 : La sécurité alimentaire via le développement économique durable de l’aquaculture et des marchés
Espace de débat dédié à la priorité 2
Interdiction de l'aquaculture
Si on envisage la préservation de la biodiversité marine, l'aquaculture devrait être interdite et ce pour plusieurs raisons. La première raison est que les poissons élevés en aquaculture sont nourris avec des farines de petits poissons. Ce faisant, les bateaux de pêche raflent les ressources des pays du Sud, notamment africains, et les empêchent d'accéder à la sécurité alimentaire. Il serait par ailleurs plus logique que les êtres humains consomment eux-mêmes ces petits poissons afin de compléter leurs apports en protéines animales. Il faut un nombre incroyable de petits poissons pour pouvoir élever un poisson en aquaculture. L'aquaculture pollue en outre les milieux, notamment par la diffusion de traitements et d'antibiotiques. Leur élevage participe enfin à la pullulation des méduses en déséquilibrant le milieu, notamment du fait de la surpêche des petits poissons. A la limite, l'aquaculture de poissons herbivores comme le tilapia (pratiqué en Asie) semble plus durable à condition de ne pas être intensive (l'aquaculture intensive de tilapias détruit l'environnement).
Réponse :
Cette remarque n’est pas en lien direct avec l’établissement du futur Programme Opérationnel du FEAMPA. Le cadre financier pluriannuel prévoit que le budget de l'Union doit continuer à soutenir les politiques en matière de pêche et d'affaires maritimes. Le FEAMPA encadre strictement l'utilisation des fonds dédiés, sous le contrôle de la DG MARE de la Commission européenne. Ces subventions sont conditionnées à l'amélioration de la connaissance scientifique des ressources halieutiques. Pour autant, il convient de rappeler que le règlement (CE) n o 2371/2002 du Conseil relatif à la conservation et à l'exploitation durable des ressources halieutiques dans le cadre de la politique commune de la pêche a institué un régime communautaire pour la conservation et l'exploitation durable des ressources halieutiques. La portée de la PCP inclut la conservation des ressources biologiques de la mer et la gestion des pêcheries qui exploitent ces ressources. En outre, elle inclut, en ce qui concerne les mesures de marché et les mesures financières destinées à soutenir la réalisation de ses objectifs, les ressources biologiques d'eau douce et les activités d'aquaculture, ainsi que la transformation et la commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture.
L'Union européenne est par ailleurs partie contractante à l'accord des Nations unies relatif à l'application des dispositions de la convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion des stocks des stocks de poissons, ainsi qu’ à l’accord de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) du 24 novembre 1993.
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