Priorité 2 : La sécurité alimentaire via le développement économique durable de l’aquaculture et des marchés
Espace de débat dédié à la priorité 2
Soutenir le developpement de nouvelles espèces
Bonne idée car de nombreuses espèces peuvent être adaptées à différents types d'aquaculture . Reste une question développer la recherche et la maitrise de l'élevage oui mais encore faut il pouvoir le mettre en pratique . En effet nos administrations sont "frileuses" à l'introduction de nouvelles espèces et cette situation n'est pas homogène en Europe (ex : production de Tilapia en Allemagne et Belgique interdite en France !). L'introduction dans le milieu naturel est biensur à prendre en compte mais les systèmes aquacoles aussi . Le FEAMP met l'accent sur les circuits fermés et par exemple l'aquaponie alors pourquoi ne pas autoriser de nouvelles espèces dans ces cas (ex: ferme aquaponique de perche rouge donc tilapia à Berlin ....). Alors ce soutien oui mais avant clarifier les aspects réglementaires au niveau Européen pour éviter des développements inutiles et des inégalités . Il serait dommage de produire dans un pays pour ensuite exporter dans un autre pour consommation .
Ou sont les circuits courts ? Pas de dogmatisme donc encore mais une analyse fine dans une approche de développement durable
Réponse :
L'aquaculture est une activité aux facettes multiples, qui regroupe un éventail d'espèces, de systèmes et de pratiques très vaste. Dans le cadre de la réforme de la politique commune de la pêche de 2013, la Commission a reconnu l'importance de l'aquaculture et la nécessité d'élaborer une stratégie pour le développement durable de ce secteur. Les nouvelles espèces et l'aquaculture biologique et « écologique » permettent d'étendre la production aquacole européenne. Les recherches sur la diversification des espèces constituent une priorité fondamentale. Les nouvelles espèces sélectionnées doivent nécessairement répondre aux préférences des consommateurs, conformément aux nouvelles tendances sur le marché. Les efforts sont orientés vers des espèces telles que les algues, les mollusques et les poissons herbivores, qui peuvent utiliser la production primaire plus efficacement. L'introduction de programmes efficaces d'amélioration génétique grâce à la reproduction sélective constitue également une autre priorité puisqu'elle permettra des gains considérables de productivité. Le règlement (CEE) n° 2792/99 dispose explicitement que les augmentations de la production susceptibles de perturber gravement le marché ne doivent pas être encouragées. C'est la raison pour laquelle les interventions des autorités publiques en faveur de l'aquaculture sont réorientées vers la promotion de la modernisation des fermes existantes et de la diversification. Le recentrage des priorités de l'aide publique octroyée par l'intermédiaire du FEAMP 2014-2020 permet de promouvoir la recherche sur les nouvelles espèces et variétés, ainsi que sur les sources alternatives de protéines pour l'alimentation des poissons.
Les politiques de l’Union européenne soutiennent directement et explicitement les circuits courts. De nombreuses initiatives sont ainsi soutenues par l'UE en France. Le développement du commerce électronique ouvre également de nouvelles perspectives pour l'exportation de produits locaux et les producteurs français savent s'emparer de ces opportunités.
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