Priorité 2 : La sécurité alimentaire via le développement économique durable de l’aquaculture et des marchés
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Le FEAMP doit rendre obligatoire "l'étourdissement" des animaux avant l'abattage
Tous les animaux doivent être effectivement "étourdis" avant l'abattage. Il est fortement recommandé de suivre le "Code sanitaire pour les animaux aquatiques" de l'Organisation mondiale de la santé animale (2010).
La méthode utilisée pour "l'étourdissement" doit être adaptée à chaque espèce et doit rendre l'animal aquatique immédiatement et totalement inconscient (c'est-à-dire en moins d'une seconde par une méthode scientifiquement validée) et non pas simplement l'immobiliser. La mort doit être induite sans récupération de la conscience. Tous les équipements "d'étourdissement" et d'abattage doivent être calibrés de manière appropriée en fonction de l'espèce et de la taille des poissons, afin d'obtenir un "étourdissement" immédiat et irréversible.
Afin de minimiser le risque de reprise de conscience, le temps écoulé entre "l'étourdissement" et l'abattage doit être réduit au minimum.
Réponse :
Le futur FEAMPA disposera d’un volet innovation en aquaculture qui pourra en partie contribuer à améliorer les pratiques d’élevage. Les réglementations européennes et nationale s'attachent à protéger les poissons, au même titre que l'ensemble des animaux de rente terrestres et définissent des normes minimales relatives à la protection des animaux dans les élevages, y compris pour les poissons, ainsi que le transport.
Les divers acteurs, professionnels, scientifiques, gestionnaires et consommateurs s'intéressent de plus en plus aux pratiques d'élevage et de pêche utilisées ainsi qu'aux risques relatifs au bien-être qui y sont liés. Par exemple, la réflexion sur la souffrance des poissons en pisciculture a débuté et fait l'objet de discussions et d'échanges notamment au niveau communautaire. Deux rapports ont ainsi été publiés par la Commission européenne.
A titre d’exemple, depuis les années 2010, la profession piscicole française s'est engagée dans une démarche responsable qui s'est traduite notamment par des engagements sur les conditions d'élevage, les installations et les conditions d'abattage, garantissant le respect du bien-être des poissons, à travers l'élaboration d'un cahier des charges unique, élaboré par la commission « durabilité » de l'interprofession piscicole, incluant l'ensemble des parties prenantes (dont WWF). En outre, à la suite des états généraux de l'alimentation, la filière a élaboré un plan de filière contenant une action spécifique sur le bien-être animal (recherche et formalisation de nouveaux indicateurs du bien-être animal, construction d'un outil d'aide au pilotage du bien-être animal dans les élevages grâce au travail d'identification des bonnes pratiques qui est mené).
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