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20/12/2020 14:56
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Nouvelle proposition à Priorité 2 : La sécurité alimentaire via le développement économique durable de l’aquaculture et des marchés
Soutenir les innovations en amélioration génétique pour améliorer l'efficacité é...
Le métier de sélectionneur permet une sécurisation génétique et sanitaire de l'amont de la filière et la création de valeur par l'export d'alevins ou de naissains. Si l’essentiel des espèces bénéficie de juvéniles améliorés, de nombreuses autres filières (carpe, crevettes japonaise, espèces ultramarines, moules, huître plate, macro et micro-algues, spiruline…) ou de nouveaux modes de production (circuit recyclé, élevage en pleine mer, aquaponie) pourraient aussi bénéficier de tels investissements. Il pourrait être judicieux d'envisager des dispositifs pour définir avec les acteurs les conditions utiles à l'investissement de ces filières en adéquation avec leurs capacités économiques. La sélection génomique se généralise internationalement. L’investissement des entreprises et l’application à d’autres espèces seront facilités par une réduction de son coût de mise en œuvre grâce à la définition de nouveaux schémas de sélection et à l'utilisation de nouveaux outils de génotypage ou de séquençage. L’amélioration des rendements de découpe et de la qualité de la chair a permis une amélioration de ces rendements en trutticulture et de l’IC par l’élevage d’animaux moins gras. Le transfert de ces acquis à d’autres espèces doit être considéré pour en améliorer la qualité et l’efficacité écologique de ces productions. La production d’animaux à même de répondre au changement climatique constitue une des principaux challenges à relever. Développer des méthodes d’amélioration de la résistance à des pathogènes, de la robustesse et de la résilience des animaux intégrant le bien-être animal se confirme comme l’une des priorités des prochaines années en matière de sélection génétique. Enfin, l’apprentissage machine et l’internet des objets projettent l’aquaculture vers des élevages connectés. Les avancées en reconnaissance faciale permettent déjà des caractérisations individuelles de taux de parasites ou de suivi des comportements alimentaires individuels de façon automatisée, non destructive et non stressante. L’utilisation de ces technologies doit être soutenue afin d’améliorer les capacités innovantes des entreprises de sélection. Plus globalement, le FEAMP doit veiller à promouvoir des innovations d’excellence en facilitant l’activation de compétences nationales en concertation étroite avec les attentes des acteurs économiques et avec l'investissement des entreprises dans le processus afin de garantir la valorisation directe des travaux de R&D.
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Nouvelle proposition à Priorité 2 : La sécurité alimentaire via le développement économique durable de l’aquaculture et des marchés
Soutenir les innovations en amélioration génétique pour améliorer l'efficacité é...
Le métier de sélectionneur permet une sécurisation génétique et sanitaire de l'amont de la filière et la création de valeur par l'export d'alevins ou de naissains. Si l’essentiel des espèces bénéficie de juvéniles améliorés, de nombreuses autres filières (carpe, crevettes japonaise, espèces ultramarines, moules, huître plate, macro et micro-algues, spiruline…) ou de nouveaux modes de production (circuit recyclé, élevage en pleine mer, aquaponie) pourraient aussi bénéficier de tels investissements. Il pourrait être judicieux d'envisager des dispositifs pour définir avec les acteurs les conditions utiles à l'investissement de ces filières en adéquation avec leurs capacités économiques. La sélection génomique se généralise internationalement. L’investissement des entreprises et l’application à d’autres espèces seront facilités par une réduction de son coût de mise en œuvre grâce à la définition de nouveaux schémas de sélection et à l'utilisation de nouveaux outils de génotypage ou de séquençage. L’amélioration des rendements de découpe et de la qualité de la chair a permis une amélioration de ces rendements en trutticulture et de l’IC par l’élevage d’animaux moins gras. Le transfert de ces acquis à d’autres espèces doit être considéré pour en améliorer la qualité et l’efficacité écologique de ces productions. La production d’animaux à même de répondre au changement climatique constitue une des principaux challenges à relever. Développer des méthodes d’amélioration de la résistance à des pathogènes, de la robustesse et de la résilience des animaux intégrant le bien-être animal se confirme comme l’une des priorités des prochaines années en matière de sélection génétique. Enfin, l’apprentissage machine et l’internet des objets projettent l’aquaculture vers des élevages connectés. Les avancées en reconnaissance faciale permettent déjà des caractérisations individuelles de taux de parasites ou de suivi des comportements alimentaires individuels de façon automatisée, non destructive et non stressante. L’utilisation de ces technologies doit être soutenue afin d’améliorer les capacités innovantes des entreprises de sélection. Plus globalement, le FEAMP doit veiller à promouvoir des innovations d’excellence en facilitant l’activation de compétences nationales en concertation étroite avec les attentes des acteurs économiques et avec l'investissement des entreprises dans le processus afin de garantir la valorisation directe des travaux de R&D.